Après un mois et demi de détention provisoire, Hocine F. comparaît pour conduite sans permis, usage de stupéfiant et violences sur un représentant des forces de l’ordre.
Ceux qu’on croit
Abdelkerim T., 46 ans, comparaît pour deux séries de faits similaires qui se sont déroulés à quelques mois d’intervalle : refus d’obtempérer, conduite en état d’ivresse et sans permis, rébellion, refus de se plier aux contrôles d’alcoolémie et de stupéfiants.
La délinquance dans la peau
Vasil B., né il y a 40 ans en Géorgie, comparaît pour avoir presque volé un manteau et une roue.
Mauvaise victime
Andry M., presque 30 ans, est accusé de violences sur sa compagne, commises devant sa fille de 10 ans, ce qui constitue une circonstance aggravante.
L’esprit de Noël
Il est 13 heures 45, l’audience commence. Le premier prévenu, Sami F., est amené des geôles par les policiers. Ils le démenottent à l’entrée de la salle avant qu’il entre dans le box en plexiglas. Le président l’interroge abruptement.
« Il regrette, c’est ça ? »
Le président lit l’état civil d’Amine F : « Il est indiqué que vous êtes né en 1993 « en Algérie ». Vous n’avez pas plus précis ? Parce que c’est vaste, l’Algérie… »
On en restera là
Ousman F. a mis le feu à la voiture de sa mère et l’incendie s’est propagé à deux autres véhicules. Le président signale aussitôt que, même si le parquet n’a pas réussi à joindre un expert psychiatre avant l’audience, une expertise est selon lui absolument nécessaire, ce qui impliquerait un renvoi.
Obscur témoin
Rachid E., algérien en situation irrégulière, comparait pour conduite sans permis et violences ayant entraîné un jour d’incapacité totale de travail. Sa femme est assise dans le public, au tout premier rang, accompagnée d’un de leurs amis.
L’addition
Après la déclinaison de l’état civil de Youssouf A., né en 1997 à Toulouse, le président attaque bille en tête : « Est-ce que vous travaillez ? »
Choc carcéral
Encadré par deux policiers, Aiden C. entre dans le box et s’assoit machinalement sur le banc. Le président le rappelle à l’ordre – « Levez-vous ! » –, et ajoute immédiatement sarcastique : « Enfin si vous n’êtes pas trop fatigué ! »
« On n’est pas au spectacle »
Ridah R. comparaît pour violences sans interruption totale de travail, en récidive légale. Avant d’aborder les faits, le président tient à poser une question préliminaire : « À la lecture du dossier, je m’interroge : vous n’êtes pas suivi sur le plan psychique ou psychiatrique ? »
Jobs d’été
Les deux garçons d’une vingtaine d’années qui comparaissent dans le box jettent des regards anxieux vers leurs familles. Ils sont accusés d’avoir été complices d’un trafic de drogue pendant un mois.